Dès le 6 mai, à l’occasion du 75ème Festival de Cannes, (re)découvrez ces six films présentés en compétition.
Le grand bleu
1988, Luc Besson présente à Cannes «Le grand bleu», un film inspiré de la vie des apnéistes Jacques Mayol et Enzo Molinari. Jean-Marc Barr, Luc Besson et Patricia Arquette sont les têtes d’affiche. 9,2 millions de spectateurs se laissent entraîner dans les profondeurs des océans sur les musiques d’Eric Serra qui recevra la même année le César de la meilleure musique écrite pour un film.

Le huitième jour
1996, Daniel Auteuil et Pascal Duquenne remportent la Palme d’interprétation à Cannes pour leurs rôles dans «Le Huitième jour». Ces deux acteurs racontent l’histoire d’Harry qui se voue à son travail corps et âme. Sa vie bascule lorsqu’il rencontre Georges, un jeune homme trisomique, qui ne vit que dans l’instant présent. Leur amitié va croître et les rendre inséparables. Ce film réalisé par Jaco van Dormael est une fable humaniste.
Festen
Prix du jury en 1998 à Cannes, «Festen» réalisé par Thomas Vinterberg raconte l’histoire de Helge Klingenfelt. Au cours de la fête qui célèbre ses 60 ans, Christian, son fils aîné, est chargé de dire quelques mots sur sa sœur jumelle Linda, morte un an plus tôt. Personne ne se doute qu’il va en profiter pour révéler de terribles secrets… L’hypocrisie de cette famille bourgeoise éclate au grand jour, laissant le spectateur abasourdi !
La pianiste
Michaele Haneke signe un film masochiste «La Pianiste». Erika, professeur de piano au Conservatoire de Vienne mène une vie de célibataire endurcie chez sa mère. Elle plonge dans un voyeurisme morbide, s’infligeant des mutilations par pur plaisir masochiste. Jusqu’au jour où Walter, un de ses élèves tombe amoureux d’elle laissant place à une relation perverse entre le maître et son disciple…. Le film repart du Festival de Cannes avec trois récompenses : le prix d’interprétation féminin pour Isabelle Huppert, le prix d’interprétation masculin pour Benoît Magimel mais aussi le Grand Prix du jury.

Paranoïd Park
En 2007, «Paranoid Park», réalisé par Gus Van Sant, remporte le Prix des 60 ans du Festival de Cannes. Adapté du roman de Blake Nelson, ce film raconte l’histoire du jeune skateur Alex, qui tue accidentellement un agent de sécurité tout près du skatepark le plus malfamé de Portland, dénommé le Paranoïd Park. Il préfère se taire. Un silence qui sera lourd de conséquences.
Entre les murs
Palme d’Or au Festival de Cannes 2008, ce film retrace l’année scolaire d’un professeur et de ses élèves dans
un lycée situé dans un quartier défavorisé. Laurent Cantet réalise ce long-métrage où les joutes verbales permettent de réunir les générations. L’apprentissage ne s’avère pas aussi évident qu’on le pense. Véritable succès de la critique et du public, ce film est rempli d’espoir !
Contact presse
Stéphanie Chérond
s.cherond@la-brune.fr